ENQUÊTE EXCLUSIVE (3) : Les deps exaspérés par les frais abusifs de paiement et de carte de crédit

Pour mettre un dépanneur de mauvaise humeur, rien de plus facile : il suffit de lui parler des frais de carte de crédit.

Dans le cadre de notre enquête exclusive sur les modes de paiement, nous en avons parlé à 665 d’entre eux et le constat est cinglant : la très vaste majorité dénoncent sans vergogne les frais de paiement en général et de carte de crédit en particulier.

Il y a trois choses en fait que les dépanneurs reprochent à ces frais :

1) « C’est du vol » : ils sont trop dispendieux;

2) « Le service n’est pas terrible » : en cas de bris ou de panne, ce n’est pas toujours simple ou facile à rétablir.

3) « Ils ne nous donnent pas le choix » : les frais sont imposés de force.

En guise de session thérapeutique de défoulement collectif, DepQuébec est heureux de publier de manière anonyme quelques commentaires reçus savamment choisis, dans leurs propres mots et souvent colorés, mais dépourvu de toute référence à des bannières, chaînes, marques et autres car nous ne visons personne en particulier (et ce n’est pas le but de l’exercice).

À vous de juger l’état d’esprit ambiant et d’apprécier le franc parler de nos dépanneurs adorés!

Des frais trop dispendieux

 

« C’est toujours trop cher. »

 

« Maintenant, on doit payer le papier et c’est toujours le détaillant qui écope. »

 

« Beaucoup trop de frais. »

 

« C’est très cher les frais et les clients n’en sont pas conscients. »

 

« Il faut sensibiliser la population que ce sont les détaillants qui paient les points sur leurs cartes de crédits. J’ai une marge de 3 sous de profit sur le litre d’essence, mais avec le 2% pris pour les cartes de crédit, plus le gas est cher, plus je perd. »

 

« Ce sont des voleurs : ils me coûtent 700$ à 800$ par mois. »

 

« Ils augmentent les frais à chaque année. »

 

« Les banques et les cartes de crédit mangent tous mes bénéfices. »

 

« Mes frais sont trop élevés : je veux changer. »

 

« La seule façon de changer la situation serait de charger le client à chaque transaction. « 

 

« Les frais n’arrêtent pas d’augmenter parce que les clients paient de plus en plus avec avec leur carte de crédit. »

 

« Les pourcentages de carte de crédit mangent mes profits nets annuels qui sont à 1 à 2 % du chiffre d’affaire. »

 

« Ça me coûte 120 000$ par année de frais et ça mange mes profits. »

 

« Les frais des cartes de crédit? Non je ne suis pas satisfait. Ils sont trop requins. »

 

« Tout est trop cher. Je paie actuellement 250 $ par mois mais je vais essayer de diminuer mes frais de moitié en changeant de fournisseur de paiement. »

 

« Les cartes de fidélisation coûtent cher aux détaillants. »

 

« Je suis devant mes chiffres et je n’en reviens pas. Je paie 60 000 $ en frais de transaction par année. Je me sens vraiment égorgé. »

 

« C’est trop cher, surtout les frais pour des avances. »

 

« Je paie autant aujourd’hui en frais de carte que dans le temps en chèque NSF »

 

Mauvais service

 

« Pas du tout satisfait : c’est lent, ça brise et on a un mauvais service. »

 

« Service pourri. »

 

« Je n’ai pas accès au détail de la facture. »

 

« C’est très lent et ça brise souvent. »

 

« Les rouleaux de papier sont trop petits et doivent être changés trop souvent : c’est une perte de temps et d’argent. »

 

« La machine a planté récemment et on m’a demandé des frais pour que quelqu’un vienne rapidement réparer la machine. Avant il n’y avait pas de frais. »

 

Pas le choix

 

« Je n’ai pas le choix d’avoir un deuxième terminal pour accepter les cartes bâtardes de mon fournisseur d’essence. »

 

« Il y a beaucoup de compétition dans les solutions de paiement mais c’est compliqué de changer de machine. »

 

« Je suis dans un petit village et c’est moi maintenant qui remplace le guichet automatique qui souvent, la fin de semaine, ne fonctionne pas. »

 

L’exception qui fait la règle

 

« Moi je suis satisfait. Je trouve ça ridicule de se battre pour des demi cennes. Je suis très a l’aise avec les frais, sinon je ne ferais pas de vente. Je serais aussi obligé de faire du crédit à mes clients. Que voulez-vous : plus personne n’a d’argent. Je trouve ce combat ridicule. »

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