Natrel ne reprendrait plus le lait invendu suite à la perte d’un important contrat

Plusieurs articles et reportages dans les médias ont rapporté récemment que suite au refus des compagnies laitières de reprendre les invendus en vigueur depuis le printemps dernier, l’Association des dépanneurs chinois a menacé d’inciter ses membres de cesser de vendre du lait.

Selon le Journal de Montréal, le millier de membres de l’Association des dépanneurs chinois du Québec seraient en effet excédés des faibles marges de profit.

Gérer les stocks de lait relève de l’acrobatie, estime Yaping Xing, gérante du dépanneur Le Polyvalent, à Charlesbourg. Dans la région de la Capitale-Nationale, un établissement sur deux appartient désormais à un Asiatique. «C’est devenu trop compliqué. Je dois préparer les commandes pour la semaine suivante avant de savoir combien j’ai vendu.» Or, dit-elle, le lait est un produit hautement imprévisible. – Journal de Montréal

À la suite de cet article, plusieurs reportages (iciici et ici) ont fait écho de réactions de dépanneurs, la plupart jugeant toutefois que ce n’est pas réaliste pour un dépanneur de cesser de vendre du lait.

Depuis mai dernier, les grandes laiteries ne reprennent plus les invendus. La coopérative Agropur refuse de commenter publiquement cette pratique. À Parmalat, une porte-parole a confirmé la nouvelle, ajoutant qu’il y avait matière à précision. – La Terre de Chez-Nous

DepQuébec a appris que cette décision surviendrait suite à la perte par Natrel d’un important contrat d’approvisionnement de plusieurs dizaines de millions au profit de Parmalat, dont la politique n’a jamais été de reprendre les invendus.

En conséquence, en faisant face à une baisse de volume, Natrel aurait décidé d’emboîter le pas à Parmalat et, elle aussi, de cesser de reprendre les invendus chez les détaillants.

DepQuébec a toutefois appris que Natrel continue de reprendre les invendus chez certaines catégories de clients, dont les distributeurs laitiers et les chaînes de restauration.

 

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